Poêle à bois double combustion : comment ça marche ?
Un poêle à bois double combustion permet de pallier le problème des poêles à bois à combustion classique, qui n'exploitent pas tout le potentiel énergétique et calorifique du combustible. Grâce à une seconde arrivée d'air, il est enfin possible de brûler les gaz issus de la première combustion. Non seulement les rejets toxiques seront limités, mais le rendement énergétique du poêle sera augmenté. Découvrons ensemble cet équipement plus économique et écologique.Comment fonctionne, s'installe et s'entretient le poêle à bois double combustion ?
Tout d'abord, il faut savoir qu'un poêle à bois double combustion fonctionne en deux temps : les bûches et granulés entrent en combustion, puis vient le tour des gaz et particules émis lors de la première combustion.
À l'inverse d'une combustion classique, la double combustion, aussi appelée post-combustion, exploite pleinement le potentiel énergétique du combustible. En utilisant l'énergie présente dans les gaz et particules de combustion, le poêle à bois double combustion devient plus performant. Bien entendu, ce système n'est possible qu'avec des appareils spécialement conçus pour fonctionner ainsi.
Pour cela, le poêle doit être doté d'une seconde arrivée d'air. Celle-ci viendra assurer l'alimentation en oxygène de l'appareil pour que la combustion des gaz puisse avoir lieu. Pour une combustion parfaite, l'air doit pouvoir être porté à une température allant jusqu'à plus de 570°C. En outre, il est essentiel que l'évacuation des gaz soit ralentie, c'est pour cela que certains modèles sont équipés d'un insert double combustion prévu à cet effet.
Que vous optiez pour un poêle à bois double combustion classique ou un poêle à bois double combustion inversée, vous êtes assuré de choisir un équipement écologique et économique. Dans un premier temps, parce que la combustion permet d'augmenter la production d'énergie tout en limitant la pollution et les rejets toxiques. Ensuite, parce qu'il est possible de réduire la consommation de bois de moitié, comparé à un poêle classique.
Pour un poêle à bois double combustion efficace, il est indispensable de bien l'entretenir. Pour cela, deux ramonages annuels sont obligatoires, dont un lorsque l'appareil n'est pas en chauffe. Par ailleurs, un professionnel réalisera un contrôle de l'étanchéité de l'installation chaque année.
Quels sont les différents types de poêles à bois double combustion ?
Les poêles à bois double combustion figurent en tête des ventes des poêles à bois, et ce n'est pas sans raison. Applicable à tout type de poêle, la technologie double combustion peut ainsi se retrouver sur divers modèles, styles et prix. La puissance de ces appareils peut varier de 5 à 20 kW, avec un rendement moyen de 75 %. Il est possible de moduler l'arrivée d'air à l'aide d'un bouton ou d'une télécommande (arrivée d'air primaire, pour l'allumage et une combustion puissante, ou secondaire, pour une utilisation complète du combustible).
Un poêle triple combustion permet de profiter d'un appareil encore plus confortable et silencieux chez soi. En effet, grâce à plusieurs fonctionnalités telles qu'un cendrier amovible, un système vitre propre et un registre anti-suie, le confort d'utilisation est encore plus grand.
La majorité des poêles à bois double combustion, que ce soit un poêle à bois norvégien double combustion ou encore un poêle à bois double combustion haut rendement, entre autres, sont conçus avec un intérieur robuste en fonte. Ceux possédant un revêtement en vermiculite sont plus puissants plus rapidement, mais plus sensibles aux chocs et rayures. D'autres sont même équipés d'un four pour profiter de la chaleur pour cuisiner.
Poêle à bois double combustion : quels sont les avantages et inconvénients ?
Vous l'aurez compris, le poêle à bois double combustion a l'avantage d'être disponible sous de multiples formes, ce qui lui permet de s'adapter à tous les besoins ! Mais pas que :
- Il permet une utilisation optimale du combustible, ainsi il dispose d'une meilleure performance énergétique ;
- Les particules et gaz toxiques sont brûlés pendant la seconde combustion, ce qui limite la pollution émise ;
- Le corps de chauffe, les conduits et la vitre sont moins encrassés, ce qui réduit l'entretien nécessaire.
- Crédit d'impôt ;
- Subvention de l'ANAH ;
- Eco PTZ (éco-prêt à taux zéro) ;
- Prime énergie (s'il est labellisé Flamme Verte) ;
- Aides des régions et collectivités locales.